Ceci sera sans doute le billet le plus narcissique de mon blog, puisque je vais parler de me, myself and I. C’est histoire de me présenter, au cas où vous seriez curieux de savoir qui se cache derrière le roman Le cœur plein à ras bord, et/ou derrière ce blog, que je vais désormais alimenter, oui oui ! Je vous parle un peu de ma personnalité, ma vie et mes kifs en 10 points, qui vous permettront de mieux me connaître.
1.Lectrice avant autrice
Avant d’être une écrivaine, je suis une lectrice depuis toujours. J’ai hérité ma passion livresque de ma mère, qui faisait râler mon père à chaque déménagement à cause d’innombrables cartons de livres qui pesaient une tonne.
Je suis très curieuse et je lis vraiment de tout, avec une préférence pour les romans qui racontent des histoires de grand amour et de passion amoureuse, et les thrillers domestiques psychologiques.
Quand je parle de romans d’amour, je ne parle donc pas forcément de romances traditionnelles telles que publiées aux éditions Harlequin ou encore celle que j’ai écrite. Je pense à des romans dont le thème principal est une histoire d’amour, et ça englobe également la littérature blanche. Je lis ça pour vibrer, et des comédies romantiques plus légères pour me divertir.
2.Sugar addict
Je suis accro au sucre, même si je me suis grandement calmée depuis mes 30 ans. Pour vous donner un exemple, des collègues m’ont offert à mon pot de départ il y a 15 ans, pour déconner, un paquet de chaque marque de gâteaux qu’elles m’avaient vue manger pendant des mois. Car oui, j’étais capable de m’enfiler un paquet de biscuits par jour à 23 ans, c’était la routine.
Évidemment, outre le fait que j’ai fini par réaliser que c’était vraiment pas bon pour ma santé, je ne peux plus me le permettre depuis longtemps sans m’engraisser. Mais il m’arrive de craquer pour des Kinder Bueno, ma barre chocolatée préférée de tous les temps, quand je fais des courses. En ce moment, depuis quelques mois, j’ai une passion pour les gaufres au miel de la marque Bjorg 😋.
3.Une quasi Parisienne originaire de la campagne
J’ai grandi dans un département rural que personne ne connaît et où on fait les meilleures fraises de France : le Lot-et-Garonne, avant de déménager avec ma famille à Nantes, puis à Lille, puis seule en région parisienne (où mes deux frères ont aussi débarqué plus tard, tandis que les parents sont posés à Bordeaux depuis un moment). Aussi fou que cela puisse paraître aux yeux de certains, je ne la quitterais pour rien au monde. Comme vous vous doutez, je la kiffe pas pour le béton et le métro.
À 20 ans, j’étais la petite provinciale qui rêvait de monter à Paris, et c’est que j’ai effectivement fait, même si je n’ai jamais vécu intra muros. Certes, j’ai grandi à la campagne, et j’y ai réellement apprécié mon enfance à courir à poil dans mon grand jardin rempli d’arbres fruitiers. Meilleure enfance ever, je dois dire. Mais je suis devenue une citadine, qui adore Paris, ville qui me fait sentir tellement vivante et libre, et je rêve d’aller à New-York (bientôt, j’espère !).
Cela dit, je n’exclus pas un retour à la campagne à un âge avancé, pour vivre tranquille avec des chats et un potager quand je serai devenue complètement asociale et acariâtre 😂.
4.Une sensibilité à fleur de peau
Je ne peux pas l’affirmer à 100% car je suis pas psy, mais il est fort possible que je sois hypersensible (ou alors au moins supersensible) et HPE (Haut potentiel émotionnel), car je me reconnais beaucoup dans les descriptions de l’hypersensibilité.
Je pleure chaque fois que je regarde Le Roi Lion et que Mufasa meurt (genre, comme si un jour il allait pas mourir), les films d’horreur peuvent me traumatiser à vie, je déteste le bruit, je gère pas bien du tout le stress, je suis particulièrement choquée quand je vois quelqu’un faire preuve d’inhumanité… Comme disait Flaubert, “ce qui érafle les autres me déchire”.
Ma forte sensibilité m’amène donc à vite me sentir dépassée par mes sentiments. Quand je suis amoureuse, je le suis intensément. Quand je suis malheureuse ou heureuse, aussi. Je peux passer des larmes au rire facilement, surtout si je fais un tour sur Twitter (désolée mais cela restera le meilleur réseau social au monde, bordel, qu’est-ce qu’on se fend la poire !).
Très sensible et fragile, certes, mais pas non plus une poupée de porcelaine. Par exemple, c’est bizarre mais j’adore les films d’action super violents où on se met des dérouillées et où on se tire dessus pendant 1h30, surtout si c’est une meuf qui défonce des mecs (coucou Atomic Blonde)😅. Encore un de mes nombreux paradoxes.
5.La vie en rose
Ma couleur préférée est le rose. J’en mets partout dans ma vie. Il faut dire que c’est la couleur du rêve et du bonheur, et je suis une grande rêveuse en quête de bonheur. Je me suis toujours dit que si un jour je me mariais, ma robe serait forcément rose.
Donc vous ne serez pas surpris de voir la couverture de mon roman. Oui, je sais, elle est flashy et elle peut faire peur à certains, mais c’est ainsi que j’avais envie qu’elle soit, surtout qu’il s’agit d’une romance.
Tout ce qui est rose attire mon attention et un objet est plus susceptible de me faire craquer s’il est de cette couleur. Chez moi, j’ai pas mal de linge et de fringues teinte Barbie, si bien qu’il m’arrive de faire des lessives de rose 😅. Bref, je suis trop fan, cette couleur excite mes rétines et me met la pêche, voilà.
6.Née fatiguée
À mon avis, j’ai dû naître non pas en criant, mais en bâillant. J’ai mis du temps à le réaliser parce que j’avais quand même plus la pêche quand j’étais plus jeune (la meuf qui cause comme si elle avait 80 ans), mais en fait, j’ai l’énergie d’un ver de terre. Même une ostéo me l’a fait remarquer il y a quelques années, sans que je ne lui en ai touché le moindre mot. Elle m’a annoncé que j’avais un profil ayurvédique Vata, en gros la catégorie des gens qui sont tout le temps fatigués 🥱.
Même à 17 ans, j’ai mis des jours à me remettre de l’unique nuit blanche de ma vie à la fête du pote de ma cousine. Qui n’était même pas complètement blanche puisqu’à un moment, je me suis endormie sur un matelas de piscine dans le jardin (je précise que j’étais pas bourrée, je déteste l’alcool) et j’ai probablement rattrapé ma nuit le lendemain après-midi. Quand je sortais en boîte, j’étais la meuf qui bâillait en dansant.
Je serais absolument incapable d’à la fois travailler, élever des enfants, gérer un foyer et mener une vie sociale normale, comme le font presque toutes les femmes passé 30 ans, ça c’est archi moooort, les gars. Et ne parlons même pas des autrices qui arrivent à faire tout ça et en plus à écrire 2 romans par an, pour moi, c’est des Super Women 😮.
Mais enfin, je l’ai complètement accepté, et de toute façon, je sais que je ne serais absolument pas épanouie dans ce schéma de vie.
7.L’amour d’abord
L’amour est la grande passion de ma vie, non seulement en tant qu’objet d’épanouissement personnel mais aussi en tant qu’objet d’étude. Autant je reconnais ne pas du tout être faite pour ce que j’appelle la “conjugalité pavillonnaire” (une expression que j’ai piquée dans ce vieil article de Marlène Schiappa), la vie à deux et tout ce que ça implique car j’aime ma liberté plus que tout, autant je n’imagine pas ma vie sans aimer et être aimée 🥰. Pour autant, je suis pas du tout un cœur d’artichaut ni une dépendante affective.
Et donc, je suis intarissable sur le sujet. Je m’intéresse au développement personnel amoureux, j’aime trop lire des articles témoignages du genre « Il m’a plantée le jour de notre mariage », « Je me suis tapé mon stagiaire de 25 ans » ou encore « On a 87 ans et on s’aime toujours comme au premier jour », et je peux parler de relations amoureuses pendant des heures avec mes copines.
Il est évident que j’écrirai d’autres romans d’amour après Le cœur plein à ras bord, même si je ne compte pas écrire que ça non plus.
8.Voyager dans des îles paradisiaques
Rien d’original là-dedans, mais je kiffe voyager, même si je ne le fais pas tant que ça non plus. Et bien que j’apprécie beaucoup les escapades citadines dans de grandes villes, en tant que grande rêveuse amatrice d’évasion, j’ai une préférence pour les voyages dans des îles paradisiaques du bout du monde. Je l’avoue, même si j’aime les découvertes, je suis une touriste superficielle, pas du tout du genre routarde avec un sac à dos qui va dormir chez l’habitant pour une immersion totale dans la culture locale.
Bien que ça ne soit malheureusement pas une destination éthique pour plusieurs raisons, je rêve de retourner aux Maldives où j’ai eu la chance de poser mon cul en 2011 en tant que rédactrice pour un guide de voyages hyper connu. Depuis ce voyage, je ne jure que par les plages de sable doré bordées d’une mer bleu turquoise et les hôtels 5 étoiles, mais je n’ai jamais rien vu d’aussi spectaculaire que les îles-hôtels aux Maldives. C’est quelque chose, je vous assure, et c’est pas pour rien que ça coûte un rein (minimum 3000€ par personne pour une semaine dans un hôtel de standing). Un putain de paradis ! 🤩
Côté îles avec plages de rêve, je me suis déjà également rendue à Porto Rico (aussi pour ce guide de voyages), à la Martinique, à Madagascar et à la Guadeloupe (mes deux pays d’origine, au passage), à Playa del Carmen au Mexique (certes, c’est pas une île mais c’est sur la péninsule du Yucatán), en République Dominicaine et à l’île Maurice.
9.Introvertie, et encore un peu timide
Je suis introvertie, et j’ai également été hyper timide jusqu’à l’adolescence, au point qu’il était très difficile pour moi d’aller vers les autres. Aujourd’hui, j’ai tellement changé qu’on ne devine pas forcément tout de suite que je suis timide. En revanche, ma nature introvertie m’emmène à toujours me faire discrète, à préférer les endroits calmes et pas trop bondés ou encore les activités qui n’impliquent pas beaucoup d’interactions.
Ma batterie sociale est très vite déchargée, j’ai un immense besoin de solitude et de tranquillité, je suis hyper casanière (et ça s’arrange pas avec l’âge haha une vraie mémé) et comme certaines personnes introverties, j’appelle presque jamais personne à part ma mère parce que j’aime pas trop le téléphone 🤷🏿♀️.
Au début des années 2000, avec ma meilleure amie du lycée, on s’appelait pas souvent mais on kiffait trop s’envoyer des fax (j’ai l’impression d’avoir 73 ans quand je dis ça 👵🏿). Après, j’ai adoré MSN, évidemment.
10.Rêve d’immobilier
J’ai une passion secrète : regarder les annonces immobilières de ventes d’appartements et de maisons juste pour le plaisir, alors que je vais absolument rien acheter puisque je peux pas 😆. Je fantasme beaucoup sur les programmes immobiliers neufs, qui restent inaccessibles en région parisienne quand on n’a pas de CDI (je suis auto-entrepreneur et je ne veux pas de CDI), même pour de la location.
J’adore la décoration intérieure et les endroits chics et stylés, donc à défaut d’avoir un chez moi design, j’essaie de me caser dans de beaux hôtels quand c’est possible en voyage. Merci Voyage Privé et Very Chic.